Cancer du Col d'Utérus

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Quel traitement pour le cancer du col d'utérus ?

Le choix du traitement est dépend de plusieurs facteurs :

Le facteur principal est la taille de la tumeur, sa profondeur dans la muqueuse du col, son extension éventuelle aux structures ou aux organes voisins et son extension éventuelle à des organes plus éloignés.

L’âge de la femme concernée.

Un éventuel désir d’enfant.

L’état de santé général.

On distingue plusieurs traitements possibles :

Enlever qu'une partie du col de l'utérus, d'où le nom de Conisation si la lésion est très peu évoluée.

Sinon, une ablation de l'utérus, appelée Hystérectomie totale, et parfois complétée d'une Radiothérapie ; Chimiothérapie ou d'une Curiethérapie.

Les effets indésirables prévoient après le traitement

Beaucoup de femmes en âge de procréer qui ont reçu un diagnostic de cancer du col souhaitent encore avoir des enfants. Le traitement qui permet de conserver l’utérus (conisation) et d’envisager une grossesse par la suite, mais le col de l’utérus s’en trouvera fragilisé, entraînant un risque accru de fausse couche ou de naissance prématurée.

Pour éviter ces risques, il est très important de tenir au courant le médecin en cas de grossesse ou de projet de fonder une famille, car il se peut que des mesures particulières soient nécessaires pour sauver la vie de la maman et son bébé.

En cas d'ablation de l'utérus, les patientes ne pourront alors plus envisager de grossesse.

Entraîne une ménopause précoce, qui peut s’accompagner de troubles spécifiques

(ex. des bouffées de chaleur, une humeur dépressive ou des troubles de la concentration).

Une discussion avec le médecin permettra de savoir comment en soulager ces troubles de cette étape qui est difficile au plan psychique et physique.

Prévention

Le dépistage est réalisé par la répétition de frottis cervico-vaginaux, débutés dans les mois suivant le début des rapports sexuels, puis répétés tous les 3 ans jusqu'à l'âge de 65 ans (si le FCU est normal).

Ceci ne prévient pas l'apparition de ces lésions précancéreuses, mais un diagnostic et une prise en charge précoces.

La prévention existe par ailleurs par la vaccination « anti HPV » qui permet de protéger les jeunes filles, avant le début de leur activité sexuelle contre les HPV 16 et 18, le plus souvent responsables de ce type de cancer.